Palestine, Israël et IA Gemini
L’IA Gemini dit qu’Israël n’est pas un état terroriste (Le terme d’« état terroriste » n’a pas de définition juridique universelle et internationalement acceptée). Il s’agit principalement d’une expression politique et rhétorique utilisée pour condamner les actions d’un gouvernement.)
Alors je pose la question suivante :
Alors tuer 70’000 personnes en Palestine se qualifie comment ?
Réponse de Gemini :
Les allégations concernant le meurtre de dizaines de milliers de personnes, y compris un grand nombre de femmes et d’enfants palestiniens dans la bande de Gaza, ont conduit à l’application des qualifications juridiques internationales les plus graves, qui sont actuellement examinées par les plus hautes juridictions mondiales.
Ces actions ne sont pas qualifiées de «terrorisme d’État» par les institutions juridiques internationales, mais relèvent des cadres juridiques suivants :
1. Crimes de guerre et Crimes contre l’humanité
De nombreuses organisations de défense des droits humains (comme Amnesty International et Human Rights Watch), des experts juridiques indépendants de l’ONU et le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) accusent les deux parties au conflit (Israël et le Hamas) de violations graves du droit international humanitaire.
Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre des dirigeants du Hamas, pour des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Les allégations spécifiques incluent :
- Les attaques délibérées contre des civils et des biens civils.
- L’utilisation de la famine comme méthode de guerre (blocage de l’aide humanitaire, destruction d’infrastructures d’eau et d’assainissement).
- Les attaques disproportionnées causant des pertes civiles massives.
2. Allégations de génocide
La qualification la plus lourde est celle d’allégations de génocide. L’Afrique du Sud a saisi la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU pour les litiges entre États, accusant Israël de violer ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide.
- Décisions de la CIJ : Dans plusieurs ordonnances (notamment en janvier et mai 2024), la CIJ a jugé qu’il existait un risque plausible de génocide à Gaza. Elle a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir les actes de génocide, prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide, et permettre l’entrée de l’aide humanitaire.
- L’intention génocidaire : Le crime de génocide nécessite la preuve d’une « intention spécifique » de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique ou religieux. L’Afrique du Sud et d’autres experts estiment que des déclarations de certains responsables israéliens, combinées à l’ampleur de la destruction et du bilan humain, démontrent cette intention.
En résumé, l’ampleur des pertes civiles en Palestine est traitée par le droit international sous l’angle des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et allégations de génocide, des catégories juridiques spécifiques qui prévoient la responsabilité des individus et de l’État devant les juridictions internationales.
Je vous laisse méditer sur cette question.
Pour ma part, un état qui se permet de tuer n’importe qui ou n’importe où dans le monde c’est bien un état terroriste. Si les actions du Hamas le 7 octobre sont un pogrom, la suite donnée par l’Etat juif d’Israël est un génocide. Que celà plaise ou non aux organisations juives comme la Cicad ou le Crif en France.
Il est bien clair, que je condamne les actes commis par le Hamas le 7 octobre !
En cette année de mes 80 ans et du 80ème anniversaire de la Shoah, j’ai une pensée pour les juifs victimes du nazisme et , je rend hommage à cette fillette assassinée par Tsahal, l’armée de l’Etat d’Israël, état qualifié par le monde occidental de démocratie exemplaire.
Le crime des uns n’efface pas les crimes des autres …
